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Mon serveur a risqué la catastrophe dans la canicule qui se profile...
L'année dernière, j'ai changé les ventilateurs de mon serveur. Et ça tournait bien, la bête est silencieuse depuis, c'est la fête.
Quelque temps après l'installation de ce nouveau ventilateur, j'ai trouvé une application web qui me donne des infos sur le système, phpSysInfo. Et ça me dit des tas de trucs, comme le type et la version du système, le processeur, les disques, leur taux de remplissage, et tout et tout. Et parmi ces infos, il donne aussi la mesure des sondes de température du système.
Mon serveur, Annis, a ce genre de sonde, comme toute machine moderne. Et je regarde ces valeurs de temps en temps, pour m'assurer que tout va bien. Et justement, cette semaine, alors que je suis loin dans le sud (en vacances) pour mon travail, phpSysInfo m'annonce les valeurs suivantes pour les sondes :
Températures de la semaine dernière
TEMP0
correspond à la température du processeur, et TEMP1
à la température du boîtier (enfin je crois). Et 85°C, ça craint... Le processeur AMD Duron atteint sa température critique de fonctionnement à 90°C. En gros, si le processeur atteint 90°C et plus, il brûle. Là, c'était super limite... Ah, et la température ambiante est autour de 30°C.
J'ai vu ça mercredi matin, je crois. Je me suis dit que je devais déconnencter ma pauvre Annis avant qu'elle ne meure de chaud au plus vite. Donc vendredi soir.
Ce soir, peu après que je sois rentré, j'ai éteint la machine et je l'ai ouverte. Déjà, il y avait un gros tas de poussière. Ce qui est bien, c'est la preuve que le ventilateur tourne correctement et assure un flux d'air adéquat. Mais c'est pas bien dans le sens où la poussière empêche le passage de l'air... Donc j'ai aspiré.
Je me suis attaqué ensuite au cœur du problème : le potentiomètre du ventilateur. Dans l'article de l'année dernière, j'avais dit que j'avais sous-volté le ventilateur à 2/3, dans les 8 V. Mais je m'étais gouré : je l'avais mis à 1/3, dans les 4 V ! Pas étonnant que je ne l'entendais pas ! Je l'ai donc remonté à 2/3 (je pensais le remonter plus, mais vu la situation...), et j'ai relancé Annis.
Contrairement à ce que je craignais, elle ne fait pas plus de bruit qu'avant. En même temps, les Asus Terminator K7 ne sont pas bruyants. Et surtout le réajustage du ventilateur (et dépoussiérage) a fait de l'effet. Températures après une heure de fonctionnement :
Températures après intervention
10°C d'écart ! Du coup Annis est redescendue à 15°C de la température critique, ce qui laisse de la marge, même s'il y a une canicule de la mort, ça ne devrait pas faire monter la température processeur de 15°C.
Et voilà comment vous pourrez continuer à lire ces pages à l'avenir sans interruption. 😉
Mais dans l'absolu, je me demande si les infos des sondes relayées par phpSysInfo sont aussi fiables que ça : si on regarde les vitesses de rotation des ventilateurs dans le cadre du bas des captures, on note que le FAN1
qui est le ventilateur boîtier, n'a presque pas accéléré, alors que je lui ai pourtant appliqué 100 % de courant en plus... Peut-être est-ce la gestion des ventilateurs du BIOS qui fait ça, mais c'est bizarre, surtout que la température a effectivement baissé.
Par contre, pour ce qui est des valeurs Limit
et Hysteresis
, c'est des valeurs bidons : non seulement les limites ne sont pas à 70°C (le boîtier peut en prendre plus), mais Hysteresis
varie pour être 30°C supérieur à la valeur de la sonde. Donc on n'atteint jamais cette valeur "hystérique", et donc on est toujours safe, même si le processeur a brûlé...
Moralité, ne prenez pas les retours de logiciels pour argent comptant !
Commentaires
catastrophe évitée
Light my fire
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Je suis en vacances dans le sud grâce à mon boulot. :)
Private joke : j'ai failli écrire "IF". 😀
Bon, mon voyage dans le sud s'achève. Hier on a mis un peu plus de 8 h à faire Aussois - Fréjus, et ce en un peu moins de 400 km. On a pourtant pris le chemin le plus droit, mais qui n'est pas le chemin le plus droit... 😉
J'explique : normalement, le plus rapide entre Aussois et Fréjus, c'est de passer en Italie via le tunnel de Fréjus, et de foncer sur les autoroutes italiennes avant de revenir par Monaco & cie. Mais le tunnel étant fermé, on a le choix de passer par Grenoble et prendre des axes rapides (600+ km), ou de couper à travers la montagne.
On a choisi la deuxième solution. On est passés par le col du Galibier et par la route de Bonnette, plus haute route d'Europe (2800+ m). Promis je mets des photos ce soir, dès que je les aurai tirées de l'appareil. Ça a pris des heures, mais c'était beau. 🙂 "Voir de la neige en juin, ça n'a pas de prix." 😉
En arrivant ensuite sur la côte méditérranéenne, on a un peu bifurqué et on est allé à Monaco (de toute façon on y serait passé si le tunnel n'avait pas brûlé), juste pour voir comment c'est. Bah ça dégouline de fric et de femmes bioniques... 🙂
Aujourd'hui, le travail s'est terminé beaucoup plus tôt que je pensais : la machine a été migrée en un rien de temps, les bornes ont été placées "fingerz in ze noze", et Cho a emballé sa réunion comme un chef.
Du coup l'après-midi on est allé à Cannes. 🙂 J'ai pris des photos du Carlton (c'est le seul truc que je connais là-bas, de nom...), et Cho s'est même baigné au retour. Moi non, j'ai emmené presque rien, je pensais que ça allait être comme mes autres déplacements, bureau, dodo...
Voilà, là on est rentré il y a une heure, je suis allé jeter un coup d'œil aux bornes WiFi, les gens d'ici les ont fixées super nickel. Tout le bâtiment est couvert. Mission accomplished.
En parlant de WiFi, je me suis rendu compte que les machines Centrino avec chip WiFi Intel PRO/Wireless 2100 n'avaient pas une portée terrible, à moins que ce soit Dell qui ait merdé leur implémentation d'antennes. Le portable de Cho décroche aux extrémités du bâtiment, alors que mon précieux capte partout. Bon, la PRO/Wireless 2100 est une puce 802.11b et Airport Extreme utilise une puce 802.11g, ça pourrait expliquer cette différence.
Voilà voilà, il nous reste à manger, dormir, et repartir vers la maison. La journée de demain promet d'être longue, comme la route...
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Je suis en mission pour mon boulot loin dans le sud.
Je suis avec un collègue à Aussois, en Savoie, à côté de Modane. Je dois aller demain à Fréjus, dans le Var.
En fait ça fait depuis lundi matin qu'on est en exil. On doit rentrer vendredi. Au programme, on a :
- Lundi : route de Vincennes à Aussois, en voiture. 670 km, 6,5 h de trajet. Heureusement on est à deux et il y a la clim.
- Mardi : remplacement d'une machine.
- Mercredi : trajet d'Aussois à Fréjus. Environ 550 km. 5,5 h de trajet estimé.
- Jeudi : remplacement d'une machine. Placement de bornes WiFi.
- Vendredi : retour à Vincennes. 900 km, 9 h de trajet.
Quand je disais que c'est l'exil... Heureusement, vu le temps qu'on a pour les maigres tâches, on a pu se prendre un peu de temps pour aller se balader. Hier lundi, on est arrivé vers 17 h, et on a fait le tour du centre de vacances et on a pris deux ou trois photos (je les mettrai sûrement en ligne demain ou après-demain). On en a aussi profité pour utiliser le WiFi et se sentir chez soi. 😉
Aujourd'hui mardi, je me suis pris la tête sur un programme daubique DOS qui ne marche plus sous Windows XP. 2 h avant que je ne pense à demander à la personne qui se sert du poste si elle utilise le logiciel en question. "Non, il a jamais marché." 😕 J'aurais dû demander plus tôt... Mais bon, on a pris le temps qu'on avait prévu, la matinée. Ensuite on est allés faire un tour du patelin. C'est joli, mais on a vite fait le tour, justement... Mais bon j'ai pris deux ou trois clichés pas trop moches (pareil, demain ou après-demain, je les ai même pas encore sorties de l'appareil).
Demain grosse route, rallongée par le fait que le tunnel de Fréjus soit fermé (suite à l'incendie). Sinon on serait passé par l'Italie...
Voilà voilà. Là je vais lire un peu et aller dormir. Je suis bête, j'aurais dû prendre des DVDs ou des séries à regarder le soir, j'ai encore oublié qu'il y a pas la télé dans ces centres...
A demain ou après-demain (je pense que vous avez saisi, maintenant 😉).
Commentaires
Dure dure!
En tt cas, bon courage les gars, et bonne route malgré cette chaleur étouffante.
Pfiou!! Je n'ose imaginer le service info cette semaine et les ventilos arborés d'un zoli papillon jaune (haha) vu que je ne suis pas là non plus (semaine de projet).
See u next week! (inutile de signer ;-) )
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Où je parle des magazines qui font faillite et de la course d'obstacles dans les magasins...
En lisant Cuk.ch, j'ai connu le magazine Objectif Photos. Je le lisais attentivement à chaque parution, et là, je ne le trouve nulle part... Il est en fait mort. C'est dommage, c'était sympa à lire, même si les présentations de nouveaux produits étaient déjà vues. Ils donnaient des conseils à des noobs comme moi et tout. En même temps je me doutais qu'il y avait des merdes, parce qu'il devait être mensuel, il est passé à bi-mensuel et là il glissait à bi-mi-mensuel (ça se dit, ça ?). Va falloir que je trouve un autre magazine. Je vais voir du côté de Chasseur d'images (que j'aurais dû consulter bien avant), et de Réponses photo. Il y a du pour et du contre pour les deux dans les avis sur le net, je verrai bien.
Hier j'attendais Séverine à La Défense parce qu'elle devait aller acheter un cadeau pour son père (dimanche c'est la fête des pères). J'ai donc parcouru les librairies de la gare pour trouver ce satané Objectif photos, que je n'ai jamais trouvé (et pour cause !). Je suis même allé au rayon presse de Virgin. Je fouillais dans les rayons quand Séverine m'appelle pour me dire qu'elle est arrivée sur le parvis. Je lui dis que je sors et que je la rejoins là-bas.
Je sors de Virgin. De là, j'ai deux possibilités pour rejoindre le parvis de la Grande Arche : soit redescendre au niveau de la gare, longer les tourniquets et remonter au bout au pied de l'Arche, soit monter d'un niveau, traverser Sephora et arriver en face du CNIT. Je fais appel à ma logique, je prends le chemin le plus court, à travers Sephora.
Mais en y arrivant, je me rends compte que j'ai peut-être fait une connerie : dès l'entrée, une vendeuse avec des dents Email Diamant s'avance en lançant un "Bonjour, que désirez-vous ?" Je l'esquive adroitement en tournant brusquement derrière des présentoirs, et ce sont les deux filles qui sont entrées en même temps que moi qui se font alpaguer. Ouf.
Je continue mon parcours vers la sortie de l'autre côté de mon pas pressé. Là je me rends compte que les vendeuses ne sont pas toutes habillées pareil. Dans le même style, mais pas pareil. Avec ou sans veste, jupe ou pantalon, chemisier à motif ou non. Paraît que c'est parce que les distributeurs de parfum recrutent des gens pour les placer dans les Sephora et autres pour vanter leurs produits.
Quoi qu'il en soit, je dois les éviter pour ne pas perdre l'avantage du chemin le plus court... Là, je suis plus rapide que la vendeuse, je suis déjà loin quand elle lance sa première syllabe : "Bon..." Stage 1 clear. Ici, je me fais coincer par la file de la caisse... Danger danger ! Esquive à la suite de la cliente enrobée entre les gens de la file et un présentoir (l'enrobage est important, ça permet de passer derrière avec mon barda de PowerBook et d'iPod sans devoir lancer des pardons de tous les côtés). Stage 2 clear. Plus loin, une cliente en plein milieu d'un rayon hésitante. Proximity alert ! Je profite d'un mouvement de sa part pour tenter le passage en douceur à la bullet-time... Bullet-time move missed ! Elle se recule finalement au lieu d'avancer ! Emergency breaks engaged ! "Oups pardon", et je me faufile entre les échantillons et la bonne femme. Enfin la lumière au bout, je contourne les protiques anti-vol et je sors sur le parvis...
Sephora, c'est presque plus fort que toi !
à peu de chose près si il avait fait un peu plus chaud. y aurait eu une odeur de brulée chez toi.
;)
noriega